L’importance de suivre sa voie

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L’importance de suivre sa voie

J’entame ma troisième année en affaires, et la première où je me sens vraiment entrepreneure. Je savais que les premiers mois seraient difficiles. Mais j’ai fini par comprendre à quel point ils sont déterminants dans la vie d’un entrepreneur. Ce sont en effet les années qui pour moi, ont fait la différence entre « être à mon compte » et « être en affaires ». Seule à bord, j’assumais tous les rôles, comme c’est le cas pour la majorité des travailleurs autonomes.

Mais je n’étais pas heureuse

J’ai réalisé que ma voie était plutôt celle de l’entrepreneuriat. Je ne veux pas seulement gagner ma vie de façon autonome. Je veux créer quelque chose à mon image et à celle de mes valeurs. Je suis une idéaliste, convaincue de ma vision d’une entreprise bâtie sur des valeurs comme l’authenticité, le respect et la valorisation des personnes.

Je viens d’une famille d’entrepreneurs. J’ai des oncles, des tantes, des cousins et des cousines en affaires. Mon père est un entrepreneur à la retraite. J’ai fait mes débuts professionnels en gestion des ressources humaines au sein de l’entreprise familiale. J’ai par la suite complété une maitrise en administration des affaires et j’ai travaillé en tant que directrice des ressources humaines au sein de différentes PME du domaine des nouvelles technologies.

Mais je n’étais pas heureuse

Un jour, j’ai décidé de consulter une conseillère en orientation afin de faire le point sur mon cheminement professionnel. J’ai alors compris que, depuis des années, je ramais à contre-courant de ma personnalité. Tous les tests auxquels j’ai été soumise mettaient en évidence trois caractéristiques fortes de ma personnalité : l’idéalisme, la curiosité et la créativité.

Passionnée par la rédaction depuis mon enfance, j’ai donc décidé d’orienter ma carrière vers le journalisme. C’est ce qui m’a menée au Mouvement Desjardins, où j’ai travaillé pendant près de 10 ans à titre de rédactrice en chef et de chef de contenu pour les magazines papier et électroniques. C’est là que j’ai découvert ma passion pour le journalisme d’entreprise et le marketing de contenu.

Mon désir de bâtir est toutefois resté plus fort que tout. J’ai donc fait le grand saut. J’ai quitté non seulement un emploi, mais également des collègues extraordinaires dont je m’ennuie encore chaque jour, pour lancer ma propre entreprise.

Mais je n’étais pas heureuse

Parce qu’à moins d’acheter une entreprise existante, se lancer en affaires c’est aussi en quelque sorte s’isoler du monde. J’ai passé les deux premières années seule à travailler à partir de chez moi, à créer, à administrer et à réaliser les mandats.

Cette année, grâce à mes efforts, à l’arrivée de nouveaux clients et surtout, à la fidélité des ceux qui me font confiance depuis mes débuts, je commence enfin à voir naître ce quelque chose que j’ai toujours voulu créer. Et cette entreprise n’est pas la mienne, mais bien celle de toutes les personnes qui gravitent autour.

J’ai des idées plein la tête. J’ai des ambitions. J’ai des rêves. Et je sais que seule, je ne pourrai jamais accomplir tout ce que je souhaite. J’ai besoin des autres, qu’ils s’appellent employés, fournisseurs ou clients, ce sont tous mes partenaires, ceux sur qui je peux compter pour m’aider à réaliser mes rêves. Et parmi ces aspirations, il y a celle d’être moi aussi pour eux une personne, une entreprise, une collègue, une cliente ou une sous-traitante sur laquelle ils peuvent compter pour, à leur tour, voir leurs rêves devenir réalité.

C’est ça une idéaliste en affaires. C’est moi, qui file enfin sur la bonne voie.

Et je suis tellement heureuse d’être une entrepreneure!

Voilà. La table est mise pour vous présenter prochainement qui sont ces « autres » qui m’entourent.

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