La force de la persévérance
Dans un précédent billet, Isabelle vous a parlé d’authenticité et de transparence. Ce sont également des valeurs qui me parlent. J’aime voir la vraie couleur des gens. Je suis ainsi beaucoup plus encline à accepter leurs défauts, étant moi-même loin d’être parfaite. Cependant, une autre qualité me paraît tout autant essentielle: la persévérance.
J’ai toujours été une personne qui se bat pour réaliser ses objectifs, même si souvent réussir prend du temps. Je l’avoue, bien que je sois très travaillante, je l’ai eu relativement facile côté carrière. Les employeurs venaient à moi sans que je doive tenter de les convaincre. Mais ma dernière recherche d’emploi s’est déroulée tout autrement.
Se fier à son instinct
Pour la première fois de ma vie, j’ai eu à chercher VRAIMENT. Le journalisme, un très beau métier dont je garderai de bons souvenirs, a des perspectives d’emploi rares à Québec, et incertaines pour le moment. J’ai donc choisi de réorienter un peu ma carrière sachant que je rencontrerais quelques obstacles. Mais je ne pensais pas que ce serait si difficile.
J’ai envoyé des CV, communiqué avec des employeurs et je me suis inscrite sur LinkedIn. Puis, après quelques mois sans retour, j’ai obtenu de l’aide d’une amie, spécialisée dans le domaine de la recherche d’emploi, qui m’a donnée de bons conseils. J’ai bien reçu quelques petites offres d’emploi. Par contre, ces propositions n’étaient pas en communication. Je dois dire que j’y ai beaucoup pensé avant de refuser. Je stressais du temps que ça prendrait pour obtenir une place dans mon domaine. J’avais un peu perdu confiance en moi. Je culpabilisais de ne pas accepter ces postes alors que d’autres chercheurs d’emploi n’avaient peut-être pas cette chance. Malgré tout, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai persévéré.
Mon tour est enfin arrivé
En janvier, n’ayant toujours pas de réponse, j’ai décidé de mettre mon temps à profit pour acquérir de nouvelles connaissances en m’inscrivant à un cours en ligne sur le SEO. Je continuais évidemment de regarder les offres d’emploi affichées et d’élargir mon réseau de connaissances. Puis, en à peine quelques semaines, tout s’est placé comme par magie.
En naviguant sur le Web, j’ai trouvé une entreprise qui me permettrait de continuer à écrire tout en touchant à certaines compétences que j’avais moins développées par le passé. J’ai envoyé un message sans trop de conviction à Isabelle Paradis, la présidente de FUGU. Et vous savez quoi ? Nous nous sommes parlées dans les heures qui ont suivi. J’ai commencé officiellement deux semaines plus tard. J’avais ENFIN trouvé ma place après huit longs mois de recherche.
La persévérance, la clef
Il faut toujours croire en soi, même si parfois nous doutons de nos capacités et que la situation semble difficile. J’admire incroyablement tous ces gens qui persévèrent pour réaliser leurs rêves. Je ne le savais pas avant de la connaître, mais Isabelle fait partie du lot.
Comme vous le savez maintenant, grâce au travail de sa présidente et au contrat décroché avec le United Buyers Group, FUGU a maintenant traversé les frontières du Québec! J’ai peine à y croire. Nous offrons nos services aux Américains!
Il n’y a rien qui arrive pour rien. Je l’admets, cette phrase est clichée, mais je trouve que ça résume bien la situation. Parfois, la vie nous fait de beaux cadeaux. Dire qu’en 2016, à la même période, j’entrais dans un chômage prolongé. J’ai plus appris récemment qu’au cours des deux dernières années.
Alors, à tous ceux qui cherchent un emploi ou connaîtront peut-être bientôt le même sort (je pense notamment à d’anciens collègues journalistes de différents médias dont le poste est actuellement incertain), ne vous laissez pas abattre, croyez en vos rêves et persévérez. Vous verrez, du positif en ressortira assurément un jour ou l’autre.
